Depuis sa fenêtre, Blanche aperçoit le héros de l’histoire. Anti-héros plutôt car ce corbeau se trouve bien laid. Il souffre d’être sombre quand les autres font étalage de leurs couleurs chatoyantes. S’habillant de quelques surplus de couleur, il tente de masquer son monochrome de malheur. Corbeau plonge alors son noir destin dans le ventre du caméléon-médecin. Qu’adviendra-t-il au terme de cette expérience chromatique?
La comédienne nous entraîne dans cette aventure à l’aide de papiers découpés et autres ingéniosités rétro-projetées. Elle est accompagnée en musique par Nicolas Beck au tarhu, croisement de violoncelle et de vièles orientales, dont les mélodies subtiles rythment et colorent poétiquement cette histoire à la manière d’un ciné-concert.
« Croâ, je ne suis que noir, moâ. Des pattes au bec, sans rien d’autre avec. »
«L’air de rien, Marie Michel parle aux plus jeunes de la difficile acceptation de son image.» © Sophie Sanchez, Dernières Nouvelles d’Alsace
«Magnifique et incroyable spectacle d’ombres et couleurs projetées…. Tendresse et drôlerie… Public captivé.» © Le progrès Rhône
«Un travail fin et poétique, nourri de ciseaux de dentellière, sublimé par le tarhu subtil: Un bijou. »© Luliana Salzani-Cantor, Dernières Nouvelles d’Alsace
Idée originale, jeu, chant, dessin, découpe & manipulation : Marie MICHEL
Musique : Nicolas BECK
Écriture : Marie MICHEL
Aide à l’écriture : Sylvain-Moizie, Nicole DOCIN-JULIEN, Alain GIORGETTI
Scénographie, silhouettes en papier découpé, rouleau illustré : Marie MICHEL
Conception technique et fabrication : Sylvain-Moizie
Composition musicale : Nicolas BECK
Costume : Elsa POULIE
Regard extérieur : Sylvain-Moizie & Edite FERNANDES
Couleur, Identité, Racisme.
Lotte Reininger, Michel Pastoureau, théâtre d’ombre, papier découpé chinois, Wayang de java, silhouettes cambodgiennes, ombres turques Karagoz, silhouettes de Hans Christian Andersen.
Les souvenirs de Madame Kabitsch La Cabane de Jeanne